Réseaux temps réel embarqués dans l'automobile
Les réseaux embarqués
FlexRay
Historiquement, le protocole FlexRay est né d'un consortium entre BMW, Bosch, Daimler, Chrysler, GM, Motorola, Philips, Volkswagen.
Il fonctionne à peu de chose près comme le protocole TTP/C. Car il utilise également la technique TDMA
pour accéder au médium. A la différence de TTP/C, FlexRay n'impose pas la redondance de noeud ou de bus. Il n'impose pas également de lier
un gardien de bus à chaque noeud afin de respecter le temps de parole de chaque noeud.
Voici un schéma décrivant l'accès au support avec ce protocole.
On observe que la fenêtre statique est équivalente au TDMA round du protocole TTP/C où chaque noeud possède un time slot où il peut émettre. Elle est suivie d'une fenêtre dynamique qui permet de simuler un réseau guidé par les événements. Cette fenêtre est donc divisée cette fois en minislots, allouée à chaque noeud du réseau. A la différence du mécanisme TDMA, si pendant ce minislot le noeud n'a rien émis, le support reste oisif et donc accessible éventuellement par le noeud ayant le mini slot suivant.
Voici plus en détail le fonctionnement de la fenêtre dynamique.
Dans le schéma ci-dessus on remarque que le noeud n sur le canal 1 ne transmet pas d'informations. C'est pour cela que le noeud n sur le canal 2 peut émettre. Ce mécanisme est relativement complexe mais très utile dans un souci de préserver la bande passante.
Comme pour le protocole TTP/C, le contenu de la trame FlexRay n'est pas diffusé plubliquement, voici ce que l'on en sait.
FlexRay essaye donc de concilier les avantages des réseaux guidés par les événements et des réseaux guidés par le temps. Grâce à la fenêtre dynamique, ce protocole permet de gagner en terme de bande passante par rapport à TTP/C. Mais ce protocole ne bénéficie pas de l'expérience de TTP/C, de plus FlexRay est plus complexe à implémenter.