Inconvénients et limites

Criticité du contrôleur

Lorsqu'on centralise un composant, la question de sa criticité est posée. Dans le schéma d'architecture présenté, il est clair que le contrôleur acquiert un statut hautement critique dans le réseau : sans lui, les points d'accès sont incapables de fonctionner (plus d'accueil de clients, impossibilité de délivrer le trafic des clients déjà connectés).

Il est donc indispensable de prévoir des mesures de sécurisation du ou des contrôleurs, parmi lesquelles on pourra citer :

• résilience physique :
• plusieurs ports d'uplink vers le coeur de réseau, en agrégeant les liens par trunking ;
• doublement systématique des sources d'alimentation électrique.
• redondance physique : utilisation de contrôleurs secondaires pour une reprise du trafic client. Ces contrôleurs supplémentaires peuvent être sur le même site de production, ou à distance ; dans le second cas il faut tenir compte de la latence.

Coût d'équipement

Le coût d'acquisition et d'entretien de tels équipement peut paraître rhédibitoire pour certaines petites structures. En effet, Cisco pratique une double facturation pour ces matériels :

• acquisition du matériel. Le prix des contrôleurs peut être élevé, notamment pour la solution WiSM, qui s'insère dans un châssis Catalyst 6000 ;
• licences d'utilisation pour les points d'accès.

En conséquence, pour qu'un investissement dans ce type de solution soit intéressant, il est indispensable de bien évaluer les coûts en maintenance d'une solution autonome et de les comparer aux coûts d'acquisition et d'entretien d'une solution centralisée. Une telle étude peut réserver des suprises !