Les origines de la cryptographie
Le mot cryptographie vient du grec kruptos (caché) et graphein (écrire).
Jusqu'à maintenant réservée à l'usage diplomatique
et militaire, la cryptographie a connu un réel développement au
XVIème siècle grâce à Blaise de Vigenère (Traité
des Chiffres, 1586). Sous l'impulsion de Richelieu, le premier bureau du chiffre
fut créé au XVIIème siècle par Antoine Rossignol
qui était au service de Louis XIV.
Les deux guerres mondiales ont permis des perfectionnements considérables
renforcés par des techniques de transmission de plus en plus complexes.
Premières méthodes de cryptage :
Technique Assyrienne (XXème - VIIème avant J.C.) : papier enroulé sur un cylindre, appelé Scytale ou bâton de Plutarque. Seul le correspondant disposant d'un bâton identique à celui qui a servi à générer le message peut le déchiffrer.
En 600 avant J.C. Nabuchodonosor transmettait sa correspondance en écrivant sur le crâne rasé de ses esclaves ; quand leurs cheveux avaient repoussé, il les envoyait à ses généraux, qui n'avaient plus qu'à faire de nouveau raser les messagers pour lire le texte. (stéganographie primitive)
Chiffrements par substitution :
On peut les regrouper en quatre types de cryptosystèmes:Exemples :
Enigma fut une autre avancée remarquable par les Allemands pendant la
seconde guerre mondiale, portée aux écrans dans le film U571.
Seuls les ordinateurs du mathématicien anglais Alan Turing (Colossus)
en vinrent à bout. Ce fut le début de la cryptanalyse moderne,
grâce à l'avènement de l'informatique.